| Kwon Chin Ho ~ Reste encore à ne pas utiliser ce pseudo-altruisme comme pretexte pour justifier nos actes huhuh ϟ Mar 3 Déc - 19:07 |
| Kwon△Chin Ho △ Vingt-trois ans △ 2 Février △ Coréen △ Bisexuel △ Ancien libertin endurci. Aujourd'hui, célibataire au cœur brisé △ Étudiant en économie politique △ Vacancier △ J'men sors plus que bien huhuhu △ Corée △ Paradise Place ✎ citation ici | Les années savent changer un homme, peu importe le temps et c’est valable aussi pour les plus stupide d’entre eux. Jeune bisexuel, libertin invétéré et dominateur, évoluant dans une sombre vie de débauche, j’en suis devenu aujourd’hui, un jeune adulte plus posé et sérieux sur les sentiments du corps, ne me permettant plus de jouer avec les sentiments d’autrui. Et c’est avec un profond respect que j’aimerais pouvoir m’excuser auprès de mes anciennes conquêtes pour le comportement abject que j’ai eu auprès d’elles, même l’espace d’une courte nuit.
Ambitieux comme autrefois, je suis promus à un grand avenir comme le disait ma défunte mère et je parviendrais à me hisser au sommet en espérant que du haut de ce soi-disant paradis ou son âme reposerait, elle serait fière de mes prouesses. Juste récompense pour un travailleur acharné qui, pourtant, ne supportait pas de devoir rester enfermé, le nez dans les bouquins. Combattant dans l’âme, je ne me permets aucun échec et c’est sans aucun doute ma volonté et ma persévérance qui m’ont permis de parvenir à atteindre toujours plus haut que ce que je visais.
D’un naturel bavard et aux gestes rassurants, ce n’est pourtant qu’une manière comme une autre de me rassurer moi-même et masquer ma crainte de l’inconnu, ma peur de paraître ridicule, chose que ma fierté ne pourrait supporter. Mon visage d’ange inoffensif en a trompé beaucoup et c’est l’un de mes principaux atouts pour manipuler mon entourage dans le but d’obtenir ce que je désire, utilisant pour ce faire mes brillants talents de comédien pour convaincre mes proies de mon altruisme inné, et n’hésitant pas à me faisant passer pour la pauvre victime.
On ne peut jamais vraiment se séparer de notre personne passé, c’est pourquoi, je suis et resterais un séducteur, désireux de sensualité, aimant pavaner et par-dessus tout, être le seul centre d’attention. Pourtant, malgré mon cheminement vers le sommet, malgré ce que j’ai fait de plus mauvais, on me dit parfois qu’il ne se dégage de moi ni malveillance, ni réelle bienveillance. Serais-je donc insaisissable ? Comme de l’eau qui s’écoulerait goutte à goutte ? Chimère que tout ceci, ce n’est qu’un vulgaire masque, une protection. En vérité, ce n’est qu’une carapace car je ne suis que réservé sur mes sentiments. Pseudo-mensonge inventé par certains du fait qu’il n’est que trop difficile pour mon entourage d’entrapercevoir ce que je ressens réellement, masquant mes larmes par un sourire en coin, une étincelle malicieuse au fond des yeux, comme d’accoutumé.
| Une énième soirée mondaine se clôturait en ce beau mois de Mai. Interminable et étouffante, ou je ne m’étais pas senti à mon aise durant cette fête aux premières impressions de noblesse, mais l’amusement ne venait jamais prendre part lors de ces festivités, restant à la lisière entre ce monde que je tente tant bien que mal de découvrir ainsi que le mien, le vrai. Assis à l’arrière de la voiture près de celui que je prénomme mon paternel depuis à peine trois ans. Force est d’admettre que je ne m’en serais sans doute pas sortie sans qu’il me soutienne dans les moments difficiles, notamment lors d’une rupture qui a sus laissé sa marque. Mon regard dérive vers le paysage, admirant le clair de lune se reflétant sur l’eau calme du Pacific, me rendant nostalgique plus qu’il ne le faudrait. In Ah…en fin de compte, je n’ai jamais pu t’oublier et c’est pour un salaud que je t’ai quitté voilà un an de cela. Tandis que les mois passèrent, je ne pouvais me résoudre à l’appeler, reprendre contact, de simple peur d’un rejet violent et cuisant, pourtant tant mérité. Des années que je me prenais pour un homme, pour mieux que j’étais, ayant toujours eu, une haute estime de moi-même mais je n’étais en réalité qu’un sale gosse lâche, capricieux et vantard. Un soupire parvint à franchir la sombre barrière de mes lèvres tandis que mes pensées divaguaient vers cette soirée passée lors de laquelle, mon paternel m’a présenté bon nombre de jeunes filles de familles aisées dans la perspective d’un mariage futur, imminent, dans un avenir proche, trop proche. S’il savait que mon cœur ne pouvait aimer autre personne que l’homme que j’ai rencontré trois années tantôt….
« Ce qui a été perdu un jour est perdu a jamais, telle est la règle de la vie, il n'y a pas d'exception.» Une citation que j’ai entendue il y a longtemps, je ne saurais dire ou et encore moins par qui, mais il se trouve qu’elle sait parfois se frayer le chemin mon esprit pour l’aider à me rappeler de ne jamais accorder d’importance au passé car la vie, aussi cruelle soit-elle, a eu le don de m’enseigner que chaque évènements passés entraînent inexorablement le présent. Un passé que l’on ne peut changer et qui reste, bien malgré nos désirs, graver au plus profonds de notre être, alors, à quoi bon lui donner l’importance qu’il ne mérite quand il est trop tard ? Croyez-le ou non mais je ne suis pas toujours aussi désespéré et négatif. Je tente seulement de comprendre pourquoi tout cela s’est produit, mais aucunes réponses ne pourront m’être fournies. Et c’est sans doute ça le plus dérangeant. Avancer sans savoir. Avancer et oublier. Faire seulement comme si tout cela ne nous atteint pas.
Laissez-moi commencer par le commencement. Ca n’aura peut-être pas plus de sens, mais tout de même, on comprendra un peu mieux le tableau.
Né d’une mère Coréenne et d’un père inconnu, élevé dans les rues mal famées de Busan entre les gangs et les trafiquants en tous genres, je n’ai pas grandis sous une bonne étoile. Enfant malgré tout choyé par une maman très aimante, je me rappel tout de même avoir cruellement manqué de la présence d’un père pendant de nombreuses années.
« Enfant des rues », j’appris très tôt à me battre et protéger mon territoire, éloignant sans vergogne ceux qui n’avaient pas à ce trouver sur certains lieux, revenant quelques fois blessé, provoquant l’inquiétude de la seule femme à qui je tenais et je me demande encore parfois comment a-t-elle put supporter tout ça autant de temps, elle qui souffrais par la faute de l’homme que j’aurais pu appeler « papa ». Ma mère me disait souvent que je n’avais pas ma place dans ces ruelles sordides, que j’étais promus à un bien meilleur avenir, que je méritais mieux que cette vie. Elle disait voire mon avenir dans ses rêves. Tch. Sottises, mais je n’ai jamais osé lui avouer le fond de mes pensées, de peur de la blesser.
Mon adolescence se passa mal, très mal pour ainsi dire. Les instants d’une vie dans laquelle tout part en vrille. Trouvant toujours un prétexte pour sortir, ne rentrant en contact avec aucuns adultes susceptibles d’améliorer ma situation, comme si une sorte de déclic en moi s’était actionnait, me rendant distant avec toute forme d’autorité. Ne possédant aucun « modèle », empruntant par défaut le premier chemin trouvé, je ne ressentais pas ce besoin ardent d’être placé dans un cocon, écarté du véritable sens de ce qu’est en réalité, la vie. Combats de rues, alcool, sexe et tabac, j’ai touché à tout et c’est devenu avec le temps, les seules choses pour lesquelles j’en devenu dépendant à tel point que c’en devenait tant pathétique.
J’ai découvert, bien plus tard, l’origine du mal de ma mère et cette révélation fit naître en moi un profond sentiment de haine envers mon géniteur. Fils non reconnu, simple bâtard, ma mère n’était rien d’autre qu’une vulgaire maîtresse pour tromper l’ennui de ce fumier. Cet homme lui avait milles fois promis qu’il la prendrait pour épouse, des promesses de vents car à ma naissance, il ne vint plus lui rendre la moindre visite, la rayant entièrement de sa vie. Ma mère vécut très mal cette déception et se trouva plongé, peu à peu dans une profonde dépression.
La vie est parfois cruelle, n’est-ce-pas ? Ou peut-être est-ce la destinée ? Je pense que pour croire en quelque chose d’aussi abstrait que la destinée, il faut être persuadé de l’existence de cette entité que bon nombre de naïfs nomment avec certitude « Dieu », ou quelque chose comme ça. Entité en laquelle je ne peux me résoudre à croire. Brefff, tout ça pour dire qu’il arrive tôt ou tard un évènement imprévu, ou plutôt devrais-je dire, un évènement que vous ne vouliez pas voir. Celui-ci se produisit pendant l’année de mes dix-huits ans et il fût provoqué par le suicide de ma mère. Pour tout avouer, malgré ma capacité d’adaptation en toutes situations, je n’ai pas pu me résoudre à comprendre son geste et ce, malgré les nombreuses explications que l’on m’a apporté. « Pour toi », « Pour te préserver de son désespoir » et encore bien d’autres phrases réconfortantes aussi stupides les unes que les autres. Cela n’avait pas de sens, pas pour moi, pas pour le cœur d’un fils. De l’altruisme disaient certains, de l’égoïsme à mon humble avis. Reste encore à ne pas utiliser ce pseudo-altruisme comme prétexte pour justifier nos actes, aussi désespérés soient-ils.
Suite à cet évènement ô combien tragique, j’ai fini par oublier peu à peu son visage, comme si elle n’avait jamais existé, ou plutôt comme si, inconsciemment, je désirais qu’elle s’évapore de ma mémoire. La vie continua et je m’enfonçais davantage dans la déchéance, ne cherchant même pas une échappatoire à cette misérable vie.
Deux ans plus tard, on vint frapper à ma porte et je fus plus que surpris de l’identité de la personne me faisant une visite bien incongrue. Un homme aux allures nobles, se dégageant de lui une lumière de royauté telle que j’en devins écœuré. Il m’a fait une proposition que je n’ai pas hésité à décliner, « venir vivre chez moi », disait-il. Tch. Je n’avais pas besoin de lui. Je n’avais besoin d’aucune compassion venant de celui par qui, ma mère me fut arrachée trop tôt, bien trop tôt. Cette rencontre fut, pour le moins, orageuse, mais là est le jeu de nos existences. Cependant, Il me proposa une jolie somme d’argent –en toute honnêteté, je n’allais pas cracher dessus - et il me promit qu’il m’enverrait chaque mois la même somme. Par ce geste de pitié envers ma personne –ou en tout cas, c’est le sentiment qui c’en est dégagé-, j’ai pu déménager et trouver un appartement en plein centre de Séoul, loin des quartiers peu recommandés de mon enfance, mais telle n’importe quelle autre dépendance, je ne changeais pas ma façon de vivre.
Pourtant, comme d’une amante dont on se lasse, j’avais envie de voir autre chose, de changer d’air comme le dit si bien l’expression, c’est pourquoi je suis monté sur ce paquebot de luxe, espérant trouver quelque chose ou peut-être quelqu’un qui en vaille la peine.
J’aurais tant aimé que nos routes ne se croisent jamais pour garder un semblant de fierté, pour garder mon cœur fermé mais il en a était autrement. Deux ans. Deux années au cours desquels nous étions, je pense, heureux tous les trois, ensemble. Toi, moi et ta chère et tendre petite fille. Pourtant, la vie fait que les choses changent, évoluent, tout comme les Hommes peuplant la planète Bleue et ce qui devait arriver se produisit. Un autre s’est présenté à moi, un soir. Si tu savais comme je me sens sale et détestable de t’avoir fait subir cet affront mais il paraissait différent, comme descendu du ciel mais il n’avait d’angélique que son visage. Des jours, puis des semaines où je t’ai trompé avec lui, bafouant ton amour pour moi, brisant peu à peu cette confiance que tu m’as accordé. J’en grogne silencieusement rien qu’à ce genre de pensées mais tu avais raison finalement lorsque tu me comparais à une femme. Une femme. Non, car ce que l’on nomme « femme » est un être digne, respectable. Tout ce que je ne serais jamais. Je me voie comme une vulgaire catin, une groupie tombée dans les bras du premier mauvais garçon venus, doter cependant, d’un charme ravageur. Un charme qui a su me séduire et c’est pour lui que je t’ai quitté.
Pourquoi l’ai-je choisit ? Pourquoi t’ai-je trahi pour lui ? Lui qui a arraché mon cœur d’un geste furtif, sans remords aucun. C’est pourquoi, j’en suis venu à penser qu’aimer ne m’était pas destiné et pourtant, je ne peux cesser de croire que c’est tout ce que je mérite.
Malgré cela et pour le bien de cette nouvelle famille qui se trouve être à présent la mienne, je me devais de suivre certaines directives contre ma volonté mais au plus profonds de moi-même, je n’avais pas le cœur à désobéir aux règles, à leurs règles. Etudiant dans une prestigieuse école Française ou prône l’excellence, je me dois d’apprendre tout ce qu’un futur PDG se doit de posséder en ses connaissances et, bien qu’il m’acharne au travail, mon père m’a offert une croisière afin de prendre du bon temps et détendre mon esprit. S’il savait….
C’est de cette façon que je monte en ce moment même sur ce paquebot de premier choix ou le subtil parfum du luxe s’en dégageait, la peur enserrant mon estomac. L’angoisse emmêle mes tripes alors qu’au loin, je l’aperçois…
| C'est donc ici qu'on joue à racontetalife.com ? Okay, c'est partie o/ Je suis le Roi des Schtroumpfs, mais on me surnomme plus communément MadHatter et il se trouve que...WHAOU...si je m'attendais à ça ! xD Je suis arrivée complètement par hasard et j'ai reconnu certaines choses....donc me voilà de retour *agite la main pour faire coucou* Et, donc, donc, donc, j'ai 20 ans, accros aux cacahuètes, au coca et je vous baise tendrement huhuhu | |
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