Après une bonne semaine fatigante. J‘avais enfin la chance d’avoir une journée de repos ou je pouvais faire ce que je voulais sans me soucier de qui que ce soit. J’avais bien l’intention d’en profiter comme toute personne normale. En plus j’avais eu la chance de pouvoir faire une petite grasse matinée, j’avais même pris le temps de prendre mon petit déjeuner et de me doucher et de m’habiller.  Mode relaxe et détendu pour la sainte journée. Jean usé et un peu trop grand et un t-shirt blanc avec la tête d’un loup, assez grand aussi. Je m’en fichais, je n’étais pas là pour faire un défilé de mode. J’avais eu le temps de contacter Hyun Su hier pour lui dire que je viendrai le retrouver dans sa cabine en début d’après-midi. Je savais qu’il était en repos aussi, ça tombait plutôt bien j’allais pouvoir passer une après-midi avec lui. J’allais avant tout squatter son lit et manger des cochonneries et être devant un film qu’on commentera tous les deux tout en ne se lâchant pas. Je guettais ma montre avec une impatience folle, quand l’heure montra le bout de son nez, je décidais d’aller le retrouver un peu plus tôt. C’est à dire : une heure d’avance. Mon sourire ne me quittait pas et j’avoue que j’avais envie de passer un moment avec mon « grand frère ». Il travaillait lui aussi ici, mais quand même, ça n’empêchait pas qu’il me manquait, quand nous travaillions lui et moi. Nous ne pouvions pas vraiment nous voir tout le temps.


Je marche gaiement vers sa cabine sans plus tarder. Je frappe à sa porte un peu trop fortement ça se trouve. J’espère qu’il ne va pas tarder à venir m’ouvrir car mon impatience commence à avoir ces limites. Je suis tout excitée de le voir et je pense que lui aussi sera content de me voir et de passer du temps avec moi. Je n’en doute jamais, car à chaque fois qu’on est ensemble on s’entend très bien, on parle de tout et de rien, sans la moindre gêne. Surtout c’est qu’avec lui je peux lui demander de l’affection et il me la donnera toujours. Tout comme je peux me reposer sur lui à chaque fois et je l’aime pour ça. Parce qu’il est mon jumeau et que nous nous complétons à la « perfection ». Même si parfois on se chamaille on finit toujours par se réconcilier. Je commence à taper du pied, mes mains dans les poches, sautillant en attendant que la porte s’ouvre. Je ne la quitte pas des yeux.