AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
▲ aller plus haut
▼ toujours plus bas



 
on recherche !
Oyé oyé brave gens ! Nous sommmes à la recherche d'étudiants étrangers souhaitant étudier à chûô ou bien même s'installer à Tokyo, n'hésitez plus, il y fait bon vivre vraiment !
Si l'envie te prends tu peux aussi consulter la banques de liens !
Hey t'as vu ça ?
Eh toi ! Est ce que t'as vu les dernières les nouveautés ? T'attends quoi ? | Les défis fous reviennent vite, c'est promis ! Stay Tuned !
les infos
Forum ouvert aux persos japonais, asiatiques et occidentaux. Contexte centré sur la vie universitaire et en résidence internationale (le côté city est secondaire)
un p'tit vote
Le Deal du moment : -28%
Brandt LVE127J – Lave-vaisselle encastrable 12 ...
Voir le deal
279.99 €

Médiocre satire de la vie, ou n'est-ce-là juste, qu'une seconde chance du destin ? [Feat Nam Gabriel]
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Médiocre satire de la vie, ou n'est-ce-là juste, qu'une seconde chance du destin ? [Feat Nam Gabriel] Empty

Requiem et Réminiscence
feat.Gaby

Les yeux fermés, je profitais de la brise matinale de ce jour ensoleillé. Lunette de soleil fièrement dressées sur mon nez d’une fine beauté, j’ouvre d’une lenteur exagérée mes yeux sur les vagues, les observant à travers mes verres noirs, danser, virevolter avec grâce sur cette couche d’un bleue marine abritant les milles secrets enfouis de cet océan mystérieux. Un soupire à demi frustré parvint à se frayer le chemin vers les dehors de mes lèvres. Il était comme magique d’observer cette subtile majesté au sortir du lit, pourtant, la solitude en rendait  l’instant moins plaisant, moins attrayant. Si bien que j’en finis par m’en détourner, ressentant comme une sorte de picotement au cœur. La mer, l’océan, tant de souvenirs, tant de rêves, sans pouvoir les oublier, sans pouvoir les effacer et c’est avec regrets que je peux accepter celui que je suis devenus grâce à lui, à cause de lui. Mes poings se serrent tandis que mes yeux se ferment avec force un court instant, juste assez pour que je puisse revoir ce visage aux traits tirés par la tristesse et le désespoir. Peu avant de le quitter, je voulais tant lui rendre le sourire, c’est pourquoi je désirais ardemment emplirent mes poches de fric afin de nous offrir un présent, de lui offrir un présent qu’il n’aurait pu oublier. Une croisière. Sans aucun doute pas sur un paquebot aussi luxueux que celui-ci mais un autre presque tout aussi majestueux et lui prouver par ce geste qu’il était bien mieux que ce qu’il se voyait lui-même. La stupidité des hommes rendait leurs cœurs cupides, tandis que la sienne, le rendait aveugle sur l’offrande que lui avait faite, Dame Nature. Rien ne s’est passé comme prévue et le destin est parvenu à nous séparer ou n’était-ce là que mon propre libre-arbitre ? Je ne le sais que trop bien que notre couple ne tiendrait pas longtemps et pourtant, j’espérais, je m’accrochais.

Un rire narquois m’échappe. C’est la première fois que je pense à nous en tant que couple. Partenaires, alliés de cœur, amants, mais ô grand jamais je n’ai pu concevoir à cette époque et encore aujourd’hui, que j’aurais pu nous voir de cette façon. Ais-je réellement changé ou  mes pensées étaient simplement enfouis dans mon inconscient ? Gabriel, étais-tu mon premier amour ? D’aussi loin que je me souvienne, nous étions trop similaires, trop différents. Crois-tu qu’à cette époque nous aurions pu être heureux ? Si seulement j’avais su te protéger. Si seulement j’avais pu te soutenir et te laisser m’aider. M’aider à porter ce fardeau qui était le mien. Ce n’est qu’une pensée naïve, je le conçois, mais nous aurions pu nous quitter dans de meilleures conditions, dans une entente commune en connaissance de causes ou alors, continuer à marcher côte à côte encore quelques temps.

~~~

Face à toi, je ne sais comment te l’annoncer. Te dire de vive voix qu’il ne fallait plus rien attendre de nous, que toi et moi, ça se finirait ce jour même. La force me manque. La volonté me manque, car je ne désire pas te faire souffrir et je sais que quoi qu’il arrive, tu souffriras. Comment dire à une personne que vous apprécié plus que de raisons que vous ne voulez plus d’elle ? Toi, le sais-tu ? Si c’est le cas, dis-le-moi. Dis-moi comment le faire. Pourquoi ne me largues-tu pas le premier ? Tu sais pourtant qu’on fonce dans un mur tant qu’on continuera à agir de cette façon et tu sais tout comme moi qu’il nous ait impossible de changer. Un jour peut-être mais pas dans l’immédiat. Un rire froid m’échappe face à ma faiblesse. Un rire mal venus et que tu ne comprendras certainement pas mais dans le fond, il vaut mieux que je me comporte en salaud pour que tu ne regrettes pas le passé. Oui, je suis un salaud, et j’en suis fier, le revendique devant tous. Je ne veux pas de cette faiblesse. Ne jamais faiblir, c’est mon monde et le mien est différent de celui auquel tu appartiens. C’est pourquoi, au fond, nous serons toujours différents.

« Toi et moi, c’est terminé »

J’aurais voulu finir sur un je suis désolé ou encore, un ton moins brutal, moins hautin ou froid mais ce ne serait pas moi, hum ?

« Mais si t’as un problème Gab', tu pourras me joindre et ça ne nous empêche pas de rester en contact encore plus si tu te forces à gerber. Ça serait con que j’apprenne par un autre que tu t’es retrouvé à l’hosto. »

Ignoble mais je dois l'être, bien que mes tripes se serrent, mais tu nieras, je le sais. Comme toujours tu ne veux pas paraître faible devant autrui, tout comme moi, cherchant par tous les moyens de garder ma fierté. Et lentement, je me détourne de toi, sans un regard, sans un sourire, juste ce rictus éternellement accroché à mes lèvres, ainsi qu’un rire, seul témoin maladroit de ma tristesse déguisée par une pointe de sarcasme.



~~~


Un énième soupire. Plongeant mes mains dans les poches de mon jean, j’en retire mon paquet de malboro ainsi que mon briquet fétiche duquel je ne pouvais jamais me séparait depuis de nombreuses années. Conservateur, oui. Un simple souvenir de ma dure période d’adolescence peu recommandable et pourtant, je ne souhaitais en rien, l’oublier. Je prends une clope, l’allumant avec mon briquet aux doux motifs hentai pouvant choquer les plus prudes et sans un mot, tire une première taffe, laissant la cendre tomber sur les écumes de l’eau.

Les minutes s’écoulent tandis que mon regard suit l’horizon, mais à l’entente d’un grognement venant de mon estomac, je jette simplement les restes de ma clope dans la l’océan, sans état d’âme pour les poiscailles et du risque qu’ils avalent la chose considérée comme un déchet. Enfin, je passe les portes et entre dans le hall, un tantinet ravie de ce bain de soleil, pourtant sans crème protectrice et c’est avec un grognement que je prends connaissance de la genèse d’un coup de soleil sur mon bras droit. Shit. Il manquait plus que ça !

Et tandis que je rageais intérieurement, je fus plus que surpris en relevant mon regard face à moi. Il a changeait. Il semble plus serein. Les traits de son visage paraissent moins crispés. Il se retourne sans remarquer ma présence ou ne veut-t-il me voir que comme illusion ?

Tu te trouves dos à moi. Tu as changé, mais je pourrais te reconnaître entre miles et c’est après avoir pris mon courage à deux mains –tenir ses couilles et marcher, comme le dit si bien un ami de longues date- j’avance mes pas vers toi, me retrouvant à seulement quelques centimètres de ta personne « Gab’ ? » Ouaip, c’était nul et trop simple comme approche. Il fallait quelque chose qui me ressemblerait davantage. Un sourire. Une idée. Donnant une claque sur son fessier à la peau ferme, un sourire parvint à fleurir sur mes lèvres « Toujours un aussi beau cul, baby »


« Je suis l'Empire à la fin de la décadence, - Qui regarde passer les grands Barbares blancs - En composant des acrostiches indolents - D'un style d'or où la langueur du soleil danse.» ► VERLAINE
Code by AMIANTE

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Médiocre satire de la vie, ou n'est-ce-là juste, qu'une seconde chance du destin ? [Feat Nam Gabriel] Empty


 
Médiocre satire de la vie ...
FT. CHIN HO.

 
Je referme la porte de la cabine des toilettes derrière moi. Je lave mes mains et je fixe mon reflet presque fantomatique, dans le miroir. J’en viens à devoir utiliser du fond de teint pour ne pas paraître trop livide. Je me fais peur à moi-même parfois, mais cela ne m’a jamais empêché d’arrêté. Je suis pris d’une légère quinte de toux et ma gorge me brûle. D’un côté, parfois mon corps n’en peut plus de ce que lui inflige. Je n’en suis pas fier, mais je n’ai pas encore trouvé la force de changer ou de me sortir de ce cercle vicieux dans lequel je suis tombé il y a quelques années déjà. Je me force à vomir presque quotidiennement et même si j’arrive à m’en empêcher pendant plusieurs jours, je faiblie inévitablement, à chaque fois. Je suis trop faible pour tenir tête à mes démons, ils ont eu l’avantage sur moi et je n’ai plus le courage de me battre contre cela. Je prends une gorgée d’eau pour me rincer la bouche et je sors des toilettes. Le bruit des vagues pourrait presque m’apaiser. Habituellement quand j’ai besoin de calme, j’observe la mer et je me laisse bercer par son chant. L0, je n’en ai pas envie. J’ai juste envie de me changer les idées, de penser à autre chose qu’à mes problèmes qui me rongent. De plus … Cette nuit un rêve est venu troubler mon sommeil. Je l’ai vu Lui en rêve … Celui qui a été mon premier amour, le premier qui m’a jeté : Kwon Chin Ho. Cela faisait longtemps que je n’avais pas revécu cette scène en rêve, les quelques paroles qu’il m’a adressé ce jour-là résonnent encore dans mon esprit. Bien que j’aurais préféré les oublier.

Il m’a froidement dit qu’entre nous c’était terminé, j’ai essayé de ne pas craquer, préserver un minimum m’a fierté. Cependant, quand Chin Ho fut réellement parti, je me suis brisé. Il était le premier à qui j’ai autant donné et lui, il est juste parti comme un voleur. Parfois j’essaie de me dire que c’était mieux qu’il s’éloigne de moi, après tout, il était au courant de mon habitude à me faire « gerber ». Comme il l’a si bien dit le jour où il m’a largué … Je ne voulais pas de son aide, ni de l’aide de personne. S’il était resté à mes côtés, Chin Ho aurait sans doute cherché à m’aider ou il aurait voulu savoir pourquoi je me faisais autant de mal. Je ne voulais pas en parler. Aujourd’hui encore je ne veux pas et je fais mon possible pour cacher mes problèmes de santé. Il m’a laissé tomber et il a osé me dire qu’on pouvait rester en contact ou que si j’avais besoin d’aide il était là. Le jour de notre rupture j’en voulais encore moins de son aide. De plus, il m’a dit cela d’un ton si hautain, détaché … Je ne sais même pas si je peux lui en vouloir. Il a certainement trouvé mieux ailleurs, mieux que moi … Je n’étais devenu qu’un fardeau pour lui. Plus joli, plus frêle, plus intelligent, plus talentueux, plus populaire que moi. Des mecs comme cela ce n’est pas dur à trouver. Je voulais être parfait pour lui, j’ai échoué. Ce n’était pas que pour lui certes, il n’a pas été la première cause de mon anorexie mais quand nous nous sommes mis en couple, j’ai vraiment voulu être parfait pour lui. Je n’ai jamais été assez bien à ses yeux, j’aurais mieux fait de faire encore plus d’effort, peut-être qu’il serait resté … Je soupire et regarde l’heure sur ma montre.

Je dois rejoindre un de mes supérieurs dans le hall pour qu’il me donne les morceaux que j’aurais à jouer ce soir. J’ai juste envie d’aller me coucher et que tout le monde me fiche la paix. En tant que pianiste sur ce bateau, je dois reléguer mes problèmes au second plan et sourire, divertir les passagers. Puis ici, je saisis enfin mon rêve de musique, je vis de ma passion en quelque sorte. Cette idée me remonte un peu le moral et j’essaie de paraître moins abattu. Ce même faux sourire derrière lequel je me cache bien trop souvent et en général ceux qui me connaissent peu tombent dans le panneau, soit beaucoup de personnes. Je retrouve mon supérieur à l’endroit convenu, le hall du bateau. Il me donne juste les partitions avec quelques indications et retourne à son travail. Je jette un coup d’œil sur quelques morceaux. Je ne peux pas arriver ce soir devant mon piano, sans avoir essayé de retenir quelques passages. J’aurais les partitions sous les yeux, mais je dois tout de même me familiarisé avec la musique … Je suis complètement absorbé par mes partitions, la musique est comme un anesthésiant, je ne ressens plus aucune douleur quand je suis dans mon élément et c’est encore plus vrai quand je joue, une catharsis, une échappatoire … Je relève la tête quand j’entends quelqu’un m’appeler par l’un de mes surnoms. Je n’ai pas le temps de réagir plus, qu’une main me donne une claque sur les fesses et je réalise à qui appartient cette voix. Une voix que je pourrais reconnaître sans beaucoup de mal …

- Chin Ho … murmurais-je en me retournant.
Son visage apparait dans mon champ de vision et mon monde s’écroule. Je ne sais pas si je suis content de le revoir ou si j’aurais préféré ne jamais le recroisé. Il a changé. J’imagine qu’il doit penser la même chose de moi … Depuis combien de temps on ne s’est pas vu ? J’ai sûrement beaucoup maigrie depuis la dernière fois et pas dans le bon sens du terme. Je porte souvent des vêtements amples pour cacher cette maigreur anormale aux yeux de certains, mais qui ne m’affole pas le moins du monde, au contraire. Cependant, les autres ne comprennent pas et jugent, alors je dois le cacher.

- Qu’est-ce que tu fais ici ?
C’est la première phrase que j’arrive à articuler. Je ne pensais pas le revoir un jour et là … Le voir devant moi, toute la douleur et la tristesse que j’ai essayé de cacher quand il a rompu, refait surface. J’ai toujours pensé que s’il avait rompu c’était de ma faute, mais … Je ne veux pas qu’il voit mon trouble, encore une fois je veux rester fier et cacher ma faiblesse face à lui. Je fronce les sourcils et j’ajoute froidement.

- Et qui t’autorise à me toucher comme ça ? C’est toi qui a voulu rompre, j’ai besoin de te rafraîchir la mémoire peut-être ?
Pourtant une telle approche ressemble totalement à Chin Ho … Lui parler ainsi, ne me ressemble pas par contre. Il a toujours été si important pour moi, je ne pouvais pas concevoir être désagréable avec lui. Sauf que maintenant les circonstances sont différentes et … C’est sorti tout seul.

Spoiler:

 
© EKKINOX

Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» 'Cause we are ugly feat Nam Gabriel
» Excuse me, have you some fire ? feat Han Keenan
» No comments, please ▲ feat. Chul Hei
» Where we belong feat. Yi Min Seok
» Midnight Sun feat. Im Chul Hei

Médiocre satire de la vie, ou n'est-ce-là juste, qu'une seconde chance du destin ? [Feat Nam Gabriel]
Paradise for you :: Faites vos jeux :: La fin du monde :: Boîtes à RP