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A embarqué le : 09/11/2013 Notes : 721 Age : 31 Sur le bateau je squatte : Sun Desk baby
What a fucking day △ Hyo Jin ϟ Mar 12 Nov - 16:36
Fin de journée, enfin. Je suis entrain de redescendre. Un café à la main. Putain j'ai passé une journée de merde quoi. Ce matin, j'me lève j'me tâche ma chemise blanche pour le boulot, bien, bravo. Je change, je vais pour travailler. Première cliente une espèce de bourgeoise bien chiante, ok, next. Elle m'a vite saoulé et je l'ai envoyé chier, j'me suis fait réprimandé, évidemment, le client est roi,enfin la cliente est reine. Mais elle a cru que j'allais lui acheté un truc super cher, ça va ou quoi ? Elle a qu'à se marier à un vieux moche, attendre qu'il meurt et récupérer l'héritage, bim terminé. Enfin bref, maintenant ma journée est terminée, j'vais juste me poser dans ma cabine et éventuellement dormir, parce que j'ai pas vraiment dormi en plus quoi. Je arche tranquillement mon café à la main et attends l'ascenseur, j'entre,on est trois, ça va je m'attendais à pire. Je vais pour appuyer sur mon étage, celui tout en bas, où se trouve les cabines de personnel, il est déjà appuyé, bon, peut être qu'on va tous les trois au même endroit. Non, on s'arrête deux étages avant et une des deux demoiselles sort. Au passage elle me bouscule sans le vouloir et mon café se renverse sur l'autre personne. Je lâche un « putain ! » exaspéré, parce qu'au passage je me suis brûlé les doigts. L'autre fille est déjà partie, pff. Pardon c'est pour les chiens ou quoi ? Bref, restons zen. Je me tourne vers l'autre fille sur laquelle je viens de renverser mon café « Je suis désolé. Est ce que ça va ? J'imagine que ça brûle.. » Ouais, bien bravo, paye l'aide quoi. Je soupire et pose mon gobelet au sol je fouille dans mes poche et sort un paquet de mouchoir, j'en tends un à la demoiselle et j'en prends un pour moi, histoire de m'essuyer la main. On peut vraiment qualifier cette journée, de journée de merde. En plus je sais même pas comment je peux l'aider, parce qu'en plus j'ai pas renversé le café sur son ventre quoi, alors je vais pas lui essuyer, ce serait plus que déplacé. Je soupire et retire ma chemise et lui tends « Tiens.. change toi.. » Heureusement pour moi j'ai eut la bonne idée de mettre un t-shirt en dessous. Non pas que je sois pudique mais la situation est assez gênante comme ça. En la regardant il me semble avoir déjà vu son visage. Elle est serveuse, je crois.Enfin bref, je me retourne dos à elle le temps qu'elle se change. C'est alors que je sens l'ascenseur se bloquer. Un rire nerveux s'échappe de mes lèvres, c'est sérieux là ? J'aurai même pas du me lever ce matin en fait.
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Re: What a fucking day △ Hyo Jin ϟ Mar 12 Nov - 20:53
What a fuckng day △
La journée était enfin terminée. Elle avait été épuisante, c’était une journée de travail non-stop comme toujours d’ailleurs, mais là avoir fait quelques heures en plus avait été fatiguant. J’étais tout simplement contente quand mon service pris fin ce soir. Maintenant, je n’avais qu’une hâte prendre l’ascenseur et ne pas prendre les escaliers pour cette fois, rejoindre ma cabine, m’allonger comme une masse sur mon lit et fermer les yeux, afin de pouvoir dormir et m’isoler de tout. Je sentais un mal de tête m’envahir, à cause du bruit qu’il y avait eu dans la salle je l’entendais encore, j’avais aussi beaucoup marchée, de table en table, faisant des allées et venues en cuisine ou au petit bar. Tous les vacanciers n’étaient pas non plus agréables, certains étaient énervants voir méprisable, ils avaient leurs habitudes et nous nous devions sans cesse nous adapter à leur demandes et à être à leur petit soin, étant un membre du personnel je me devais d’être responsable face à mon poste, je ne pouvais pas me permettre d’agir tout autrement. Je marchais tout doucement, n’ayant même pas le courage d’accélérer mes pas comme je faisais d’habitude. Je me trouvais devant la porte de l’ascenseur, une femme puis un homme ne tardèrent pas à apparaître. Je restais discrète et à ma place, me contentant de les saluer respectueusement, avant d’entrer dans l’ascenseur en même temps qu’eux. Je vois les boutons s’allumaient et l’ascenseur montaient, je m’appuis contre le mur d’acier, le froid n’est pas désagréable bien au contraire, je ne fais pas vraiment attention à ce qu’il m’entoure, je sens mes paupières lourdes, je pense qu’en ce moment j’ai du mal à garder les yeux ouverts, je lutte contre le sommeil et ce n’est pas une partie de plaisir. Il s’arrête, pourtant je suis réveillé subitement, retenant mon souffle difficilement, un soupire s’échappe de mes lèvres, parce que je viens de recevoir du caf sur ma chemise, ça me brûle, au moins ça ‘ma réveillé et bon sang ça fait mal. La femme fautive, sort comme si de rien n’était, je n’ai même pas la force de dire quoique ce soit, elle part sans s’excuser, j’y crois pas cette journée commence à me porter sur le système. Je ne m’attend pas à ce que quelqu’un ne m’adresse la parole, quand j’entends la voix de cet homme, je suis surprise mais j’arrive à prendre la parole pour autant, laissant mes mains frôlaient ma chemise tâchée. Un sourire se dessine sur mes lèvres, réveillant le teint pâle de mon visage tout comme mes cernes sous les yeux « Ça va, vraiment. Ça brûle mais c’est normal c’est du café... » - je ne sais pas trop quoi dire, ni comment agir. J’enlève ma chemise qui était dans mon pantalon prenant ses extrémités du bout de mes doigts, comment je vais faire pour enlever cette tâche. Arrivera-telle à partir ? Je suis inquiète c’est une de mes tenues de travail je ne peux pas me permettre de l’abîmer. Je risque de payer sinon et je n’ai pas spécialement envie de dépenser mon salaire pour ça. Je m’incline en guise de remerciement quand il me tend le mouchoir. Je prends le temps de déboutonner ma chemise, mon débardeur blanc en a pris un coup aussi, je grince des dents, tentant d’enlever le plus gros mais c’est peine perdue, je soupire de frustration, je laisse le mouchoir par terre ensuite. Me changer ? Je ricane un peu quand il tend sa chemise vers moi, je le regarde de la tête aux pieds, faut reconnaître qu’il est agréable à regarder, il doit bosser ici car je reconnais son visage, c’est un hôte je crois. Je suis obligé d’accepter sa gentillesse je ne veux pas rendre cette scène encore plus embarrassante. « Ok. » - c’est tout ce que je dis, j’enlève ma chemise que je mets par terre dans un coin et quand je m’apprête à enfiler sa chemise, l’ascenseur s’arrête subitement, mes jambes font des leurs, je m’appuis contre lui, la position est quelques peu embarrassante, mais je n’ai pas non plus envie de le lâcher, je reste proche de lui, mes mains sur son dos, je n’hurle pas mais je ressens une légère panique m’envahir. « Qu’est ce qui se passe ? » - je le questionne, je ne suis pas stupide je sais que l’ascenseur c’est arrêté, c’est vraiment pas mon jour, je commence à sentir la colère m’envahir. « C’est vraiment une journée de merde ! On fait quoi ? Comme si je n’avais rien de mieux à faire que d’être coincé ici ! » - je me décale un peu, mais je laisse ma main autour de son poignet et je le tire vers moi pour attirer son attention. Je le fixe, puis j’enchaîne « Fait quelque chose ! » - je suis sur les nerfs là, je regarde tout autour de moi, me demandant comment ça va se passer, instinctivement j’ai enfilé sa chemise bien trop grande pour moi mais je m’en moque à l’heure actuelle, je remonte les manches, avant de tenir à nouveau son poignet dans ma main, je lui fais face et j’attends qu’il agisse. C’est un homme bon sang, il doit savoir quoi faire en de pareilles situations, enfin je m’apaise comme je peux et j’essaie de positivité. Ce n’est pas facile d’avoir la positive attitude !
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Re: What a fucking day △ Hyo Jin ϟ Ven 15 Nov - 0:35
Comme si j'avais besoin de ça. Renversé du café sur une jeune femme dans l'ascenseur. La fautive venait de se barrer comme si de rien était, bien bravo. Je me suis retenu de l'injurier, heureusement pour elle d'ailleurs sinon elle en aurait prit plein la gueule. Enfin bref, je m'excuse auprès de l'autre demoiselle, qui si je me souviens bien est serveuse a restaurant. Enfin, je retiens pas les têtes de tous le monde. Passons, je lui tends un mouchoir pour commencé, m'essuyant également. Elle me dit que ça va, mouais, enfin elle s'est prit du café quoi. J'espère pour elle que la tâche va partir, sinon je me maudirais, enfin, je maudirais cette fille, tiens, c'est elle la fautive pas moi. Je soupire et fini par lui tendre ma chemise pour qu'elle puisse se changer. Je m'attendais à ce qu'elle refuse mais elle a accepté, tant mieux, je me met dos à elle, histoire qu'elle se change seulement alors que je fixe sagement la paroi de l'ascenseur, voilà que se dernier ne bouge plus. Un rire nerveux s'échappe de mes lèvres, c'est sérieux là ? Je me tourne et alors qu'il se bloque finalement complètement, la jeune femme me tombe dessus, je la rattrape histoire qu'elle ne s'écroule pas. Paye la journée quoi. Je baisse les yeux sur elle alors qu'elle me demande ce qu'il se passe. Si j'étais pas entrain de me demander comment on allait sortir de là et que la situation était différente je lui aurait répondu avec un putain de sarcasme du genre, bah on est coincé dans un ascenseur quoi d'autre hein ? Tu parles d'une question. Je me retiens toutefois et lui réponds simplement « Il semblerait qu'on soit coincés.. » Ouais, pas mieux en fait. Je soupire et tourne le regard vers les boutons de l’ascenseur. Super en plus on a quasiment pas de lumière, magnifique. Mais putain ! Il manquait plus que ça quoi. J'aurai vraiment pas du me lever ce matin, j'aurai du me faire passer pour mort tiens, ouais. Ou non, pour malade, plus simple et plus crédible surtout. Mais non, j'avais absolument tenu à aller travailler. Pff. Bon, que faire hein ? J'ai pas de solution, en plus j'y vois pas grand chose. Elle râle, incroyable elle vient de balancer mes pensées, là en deux secondes. Je penses exactement la même chose qu'elle. Je soupire en réfléchissant alors qu'elle me tire vers elle en serrant mon poignet. Elle panique, encore mieux. On est pas dans la merde là. J'espère qu'elle a pas peur du noir. Je suis pas d'humeur à rassurer calmement qui que ce soit. Que je fasse quelque chose ? Elle est drôle. Je suis pas un dieu ni mécanicien, ni quoique ce soit d'ailleurs, je suis rien d'autre qu'un pauvre hôte. Elle me lâche deux seconde, le temps d'enfiler ma chemise et reprend ensuite mon poignet aussi fermement que précédemment. Je soupire à nouveau « On va commencer par éviter de paniquer, parce que ça sert à rien, ça changera rien, alors, autant rester calme hein ? Ok. ? » Ouais, ok. Bien maintenant je me rapproche des boutons pour appuyer sur celui qui alerte un problème avec l'ascenseur. J'attends alors qu'on me réponde à l'interphone. Pas de réponse. Bien, super. Tu parles d'une aide rapide et efficace, ils foutent quoi sérieux ? Je soupire à nouveau et lève les yeux,il y a une trappe, ouais mais je me vois vraiment pas faire le singe et me balader dans les conduits du bateau. J'appuie finalement à nouveau sur le bouton et attends à nouveau. Il n'y a plus que ça à faire, attendre.
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Re: What a fucking day △ Hyo Jin ϟ Ven 15 Nov - 20:53
What a fuckng day △
Je suis du genre à dire ce que je pense et à dire haut et fort ce qu’il me plait tout comme ce qu’il ne me plaît pas. Je suis peut-être du genre fleur bleue, mais j’avoue que mon sale caractère est ce qu’il prime d’avantage, il prend toujours les devants et j’avoue que pour ça j’en suis quand même fière. Je le regarde d’un air moqueur comme si je ne savais pas qu’on était coincé, un rire sarcasme passe au travers de mes lèvres, il se croit drôle ? Ce n’est pas vraiment le moment quoique, voit mieux rire que pleurer, vu notre situation. Croquer la vie à pleine dent, tu parles j’ai surtout envie de rentrer dans ma cabine et de dormir, parce que j’en ai de besoin après cette journée de travail non-stop. Pourquoi je suis tien la main ? J’en ai pas la moindre idée, je veux sans doute pas qu’il est plus de chance de s’en sortir que moi, bein oui je le reconnais je pense à ma peau avant tout, ma vie n’est peut être rose mais elle n’est pas noire non plus, je l’assume et je l’entretiens. On va rester sur ce raisonnement parce que je n’ai pas vraiment envie de faire travailler mes méninges surtout que je ne vois pas ce que je pourrais dire ou faire, pour améliorer notre situation. Je le regarde puis je lui parle calmement tout en laissant entendre un léger brun d’énervement. « Comme si je ne savais pas qu’on était coincé, mais merci d’en faire toi-même la constatation, ça m’a permis d’économiser ma salive. » - je me demande s’il ne me prend pas pour une personne dérangée émotionnellement, je suis parfaitement stable, ma dernière visite j’ai le psychologue en est la preuve formelle. Apte à mon poste et je n’ai pas de souci mental, mais bon faut dire qu’à force désenchaîner les journées sur ce bateau, mon impatience prime d’avantage que ma raison. Il me demande de ne pas paniquer, j’avoue que je devrais peut être lui dire que je n’ai pas vraiment peur, mais que j’en ai juste marre de cette journée et que j’ai envie qu’elle se termine. Je sers moins son poignet mais je ne le lâche pas pour autant, il est mon seul repère ici et vu que nous sommes presque dans le noir je n’ai pas spécialement envie de le perdre dans cet espace même s’il est réduit. On ne sait jamais, je ne veux pas être témoin d’un meurtre par homicide involontaire ou que sais-je encore. Prendre un avocat ça me coûterai trop cher. J’essaie de le rassurer parce que je veux que l’atmosphère soit moins pesante qu’elle ne l’est déjà. « Je vais bien, t’inquiète pas j’ai juste envie de sortir d’ici et de retrouver mon lit, tu vois c’est tout bête mais je ne me vois pas passer la nuit ici, pas que ta présence me dérange mais mon lit est quand même plus confortable. » - j’avoue que mon sarcasme prend le dessus, tout en rajoutant une pointe d’humour. Je regarde la trappe, une idée me vient en tête, j’observe cet homme avec attention, mais je me l’enlève aussitôt de la tête. « Ça ne va pas le faire du tout. La réussite n’est même pas estimée à 10% et encore je trouve que je suis généreuse. » - je réajuste sa chemise, je prends le temps d’observer les motif que je trouve plutôt sympa, un sourire courbe mes lèvres, puis je regarde l’interphone, je retente une nouvelle fois mais personne ne répond, j’y crois pas, vive la technologie. « J’y crois pas ta le temps de moisir ici, je ne comprends pas qu’il n’est pas vu qu’il y a un souci qu’il faut régler, rapidement. » - mes mains touchent la cloison, je soupire j’appui mon dos contre celle-ci, puis je l’invite à me rejoindre. « Peut-être qu’on devrait causer un peu toi et moi de la pluie et du beau temps, pour pas que je panique tu vois ! » - je lui montre mon visage sans pour autant que la moindre peur n’y paraisse. Je sors mon portable de ma poche, mais je ne capte pas, moi qui pensais qu’il aurait pu être le dernier recours pour s’en sortir, je suis maudite franchement et en plus j’ai sommeil, je baille puis j’étire tous mes membres en poussant un fort gémissement. « Et dire que demain une longue journée m’attend ! Encore ! Et je suis coincée là ! » - je rapporte mon attention vers lui et je le questionne pour passer le temps tout simplement, puis il ‘ma l’air plutôt cool en apparence donc je pense qu’il doit l’être d’une certaine manière, je n’ai pas affaire un serial killer, enfin je pense. « Tu bosses en temps qu’hôte c’est ça ? T’as passé une bonne journée ? » - je mets mes main dans les poches, attendant un miracle que l’ascenseur redémarre. Comment je connais son job, toutes les filles en parlent autour d'un verre. Voilà la réponse.
A embarqué le : 09/11/2013 Notes : 721 Age : 31 Sur le bateau je squatte : Sun Desk baby
Re: What a fucking day △ Hyo Jin ϟ Dim 1 Déc - 12:42
Ok. Ma réponse n'a pas été des plus utiles je l'admets. D'ailleurs elle se gène pas pour me le faire remarquer. Tsk pas la peine de m'enfoncer merci. Je la fixe sans rien répondre, ma langue claque contre mon palais et je soupire. Elle commence à s'énerver, seriously ? Moi aussi j'ai pas que ça à foutre que de rester bloquer dans un ascenseur. Khloé doit m'attendre et j'ai pas de quoi la prévenir. Super quoi. Je cherche un moyen de sortir mais bon, j'ai pas vraiment d'espoir. Je lui demande de pas paniquer, ça m'éviterai d'avoir un poids en plus sur les épaules, y a pas plus chiant qu'une fille qui panique, sérieusement. Elle me répond dans un sarcasme et souris faussement. Prends moi pour un con je te dirais rien. « Tant mieux. » C'est tout ce que je réponds, de toute façon tu veux que je dise, oh je suis si triste que tu veuille as passer la nuit dans un ascenseur avec un mec comme moi. Non ça ira, de un c'est pas mon style de deux pas qu'elle soit moche mais elle m'intéresse pas vraiment. Mais moi aussi j'ai envie de sortir de là et de retrouver mon pieu. Toujours pas de réponse, bon bah il n'y a plus qu'à attendre. Géniale, paye ta soirée. Comme si ma journée n'avait pas suffit. J'écoute à moitié ce qu'elle raconte, de toute façon elle doit pas me parler à moi hein. Ouais mais bon, à qui est ce qu'elle parlerait autrement, elle même au pire ouais. Bah qu'elle se parle toute seule. Elle râle et je reste silencieux. Je la regarde. Causer de la pluie et du beau temps ? Vraiment ? Je souris légèrement, agacé. Je m'appuie contre la paroi et me laisse glisser contre celle ci pour finalement m'asseoir en face d'elle. Ouais bah.. Moi aussi une longue journée m'attends et j'en suis au même point alors.. voilà. Je ne dis rien, passant simplement ma main dans mes cheveux, les frottant un peu en soupirant. Je relève les yeux vers elle lorsqu'elle me pose une question. Question qui ne m'étonne qu'à moitié en réalité. Ouais, ça doit être écrit sur ma tronche que je suis hôte, j'en sais rien. Au pire je m'en fous de savoir comment elle l'a su. Je me redresse appuyant l'arrière de ma tête contre la paroi de l'ascenseur. « Ouais, je suis hôte. Et j'ai passé une journée de merde. » Mais on va pas en parler hein, non vaut mieux pas. D'ailleurs c'est la semaine complète qui est merdique là. J'en ai marre putain. Je soupire à nouveau et ferme les yeux avant de reprendre la parole. « Et toi ? T'es serveuse non ? Je crois que j't'ai déjà vu une ou deux fois.. T'as passé une bonne journée ? » Avec de la chance, pour elle, elle a passé une meilleure journée que moi. Je ne bouge pas, une jambe replié je laisse mon bras reposer sur mon genou. Un frisson me parcourt. Fuck, j'ai froid à pas bouger et la climatisation aide pas. Ça 'apprendra à être gentil, parfois. Enfin, bref.
(+) sorry c'est court..
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Re: What a fucking day △ Hyo Jin ϟ Ven 13 Déc - 16:05
What a fuckng day △
Je me demande combien de temps nous allons rester enfermés ici. Je soupire un peu, je commence à fatiguer. Je l’écoute confirmé qu’il est bien un hôte et ça me ne dérange pas à vrai dire. Ça ne me pose aucun problème, je préfère être coincé avec lui qu’avec un ivrogne. Un sourire se pose sur mes lèvres. Je n’étais pas la seule à avoir passé une journée de merde. Je me sentais moins seule, du coup. Je fis le même geste que lui, posant ma tête sur la paroi puis déviant mon regard vers lui, avec un sourire plus sincère. « Oh je vois. Je compatis. » - je reste silencieuse par la suite. Je n’ai pas envie de dormir même si je suis épuisée je ne me vois pas somnoler ici. Je veux juste que l’ascenseur reprenne le cours des choses pour aller rejoindre mon lit. Je murmure un peu, sans rien dire quand il me questionne. Oui je suis bien serveuse et je travaille bien ici. Je décide de lui répondre ensuite calmement. « Je bosse ici depuis pas mal de temps déjà. Etre serveuse on va dire qu’on reconnaît ton visage. Ce qui est normal d’un côté ! » - je me sentirais sans doute un peu vexé si on ne faisait pas attention à mon visage. Oui j’avoue que passer inaperçu me blesserai plus qu’autre chose. Il me demande si j’ai passé une bonne journée ? Pas vraiment. Je passe mes bras autour de mes genoux les collant contre mon buste. « Pour tout te dire j’ai passé une « putain » de journée. Et la semaine n’était pas non plus des plus sympathiques. Genre … tu aurais préféré rester au lit toute la semaine pour ne pas te sentir aussi merdique, au fil des jours. Tu vois ? » - je l’observai attentivement. Je vois bien qu’il est épuisé, mais je ne cherche pas à en savoir d’avantage. Nous avons chacun notre propre vie où nous préférons parfois ne rien dire aux autres. Parce que c’est personnel voilà tout. Je perçois ces frissons, je ne peux pas ne rien faire, je dois tout de même agir. J’enlève ma veste rapidement, ne faisaient pas ça en toute discrétion. Je vois que mon débardeur est tâché mais franchement c’est rien d’alarment, ça partira au lavage après tout. Il ne faut pas empirer les choses, elles sont déjà bien assez embêtante pour nous deux. Je ne veux pas en rajouter une couche. Je n’hésite pas et je m’approche de lui, sans arrière-pensée bien évidemment. Il ne faudrait pas qu’il pense que je lui fais des avances car là j’aurai emporté le pactole. Je tends ma veste vers lui, afin qu’elle se pose sur nous deux. Je gratte un peu ma gorge avant de prendre la parole. Je suis un peu surprise de mon geste mais je dois l’assumer. « Ta l’air d’être frigorifié et franchement je m’en voudrais quand même un peu, si tu faisais un arrêt cardiaque à cause de ça. » - chose qui ne risquait pas d’arriver, mais moi et mon sens de l’humour, on ne détiendrait pas l’oscar croyez moi. J’allonge mes jambes sur le sol métallique. Je l’observais à nouveau attentivement, je peux constater qu’il a un peu moins froid mais je veux quand même être sûre qu’il va bien. Et puis j’avoue que je ne supporte pas ce silence que je trouve pesant et angoissant dans un endroit pareil. « Tu vas mieux ? » - je divague mon regard un peu partout, je me demande s’ils nous allons rester ici toute la nuit. Je n’espère pas franchement, avec la technologie, ça ne devrait pas tarder avant que l’ascenseur ne redémarre pas vrai ? « J’espère qu’on va pas rester toute la nuit ici franchement. Non mais t’imagine avec les nouvelles technologies, de nos jours ce genre d’accident ça ne devrait même plus être à l’ordre du jour et ça ne devrait pas non plus, mettre longtemps avant que ça redémarre, tu ne crois pas ? » - je le questionne, je remets mieux la veste sur lui. Je suis un peu soucieuse de lui. Je me rends compte que je parle beaucoup et je m'en sens désolé pour lui, d’avoir un « boulet » pareil en face de lui. « Désolé de te parler. Tu dois sans doute vouloir que je me taise. Navrée. » - j’appuis mon dos contre la paroi, je m’efforce à demeurer silencieuse, me mordant la lèvre inférieure, pour aider.
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