| worthington seyoon ϟ Dim 13 Avr - 23:41 |
Worthington Seyoon CARTE D'IDENTITÉ
DATE + ÂGE : 24 juillet + 24 ans. NATIONALITÉ : australienne. ORIENTATION + STATUT : hétérosexuelle + all alone. ÉTUDES/MÉTIER : étudiante en économie. GROUPE : arigan quest. NIVEAU DE RICHESSE : moyen. BATEAU INITIALE : arigan quest. PAYS D'EMBARQUEMENT : australie.
J'suis comme ça
Un gémissement raisonne. Non. Les efforts, c'est vraiment pas pour toi. Ton crayon trace des arabesques seul sur ta feuille blanche, effaçant peu à peu les lignes tracés pour les remplacés par un amas gris luisant. Tu savais que tu n'y arriverais pas, mais tu tentais quand même. Ta feuille se noircissait encore et encore, au final, elle était entièrement colorée. Tu n'avais plus qu'à recommencer. Une nouvelle feuille, tu y écrivis un mot, un deuxième, un troisième, et de nouveau ton crayon se perdait dans des arabesques jusqu'à atteindre le bout de ta feuille. Tu en repris une autre. Les dissertations, ce n'était vraiment pas ton fort. Tu n'aimais pas travailler, tu n'aimais pas faire sortir ces mots si clairs de ta tête, car, posés sur le papier, tu avais l'impression qu'ils n'avaient plus aucun sens. Tu accrochais ces feuilles sur ton mur, parmi tes autres essais, et tu recommençais. Finalement, tu y parvenais, parce que tu es une personne déterminée. Même quand tu n'as pas envie, tu finis toujours ce que tu entreprends. C'est ta qualité, mais c'est aussi quelque chose qui te perd. Car tu passes des heures avant de parvenir à un résultat concret, des heures à te perdre ailleurs parce que tu procrastines, ce qui, une chose en entraînant une autre, réduisait considérablement tes heures de sommeil. Insomniaque. Non, tu ne l'es pas. Enfin pas vraiment. Tu as toujours tant de choses à faire, tant de projet à terminer que tu n'en dors pas la nuit, réfléchissant à comment tu allais organiser ton temps. Les heures passent la nuit, et ce n'est qu'à partir de 3 ou 4 heures du matin que tu parvenais à fermer les yeux, et c'était à 6 heures 30 que tu les rouvrais, prête à démarrer ta nouvelle journée. Tu es active, bien trop active. Jamais tu ne t'arrêtes, faisant parfois deux à trois choses en même temps. Tu révises en prenant ton petit déjeuné tout en essayant de suivre les informations pour te tenir au courant. Tu suis les cours de la bourse tout en ayant une conversation soutenue avec un membre de ta famille, tu cuisines tout en essayant de rédiger un devoir que tu as à rendre, tu suis tes cours tout en essayant de t'avancer pour le suivant. Parfois, tu aimerais pouvoir te concentrer sur une seule chose, mais tu en es tout bonnement incapable. Tu perdrais ton temps. Et tu en perds déjà tant en n'arrivant pas à faire d'efforts.
Le silence, tu ne supportes pas ça. Tu n'as jamais su pourquoi, mais le silence, le calme, te donne juste une sensation de vide insoutenable. Alors parfois, tu te parles seule, t'engageant dans une conversation passionnée avec toi même, parfois même en public, te fichant un peu du regard des autres. Dans les transports en commun, lorsque le silence se fait trop lourd, tu commences à marmonner dans ton coin. Tu essaies de le faire discrètement, mais tu n'y parviens jamais, car souvent, tu parviens à te disputer avec toi-même, n'étant pas d'accord avec les idées que tu énonçais. Pourtant, tu aimes être seule, profitant de quelques instants rien que pour toi pour te rassembler, te composer un tout nouveau visage, avant de pouvoir de nouveau faire face à la réalité. En public, lorsqu'il y a de l'animation autour de toi, tu es un peu différente. Tu es assurée, joviale, et très tactile. Tu aimes toucher les gens, les sentir sous tes doigts pour te rendre compte qu'ils sont bien réels, et cela même avec les inconnus. On te prend souvent pour une folle, à t'adresser aux gens avec ta main posée sur leur épaule, mais tu as envie de savoir que ce n'est pas une illusion. Parfois, ce genre d'action te joue des tours, car tu tombes sur des personnes étranges qui veulent t'emporter avec eux. Et toi, naïve, tu les suis, ne te doutant de rien. Mais peu à peu il y a un silence, pesant, et tu changes de comportement. Tu deviens plus méfiante, et après un coup de poing dans le visage, tu fuis avec ta démarche de fillette.
Les gens qui ne te connaissent pas te juge trop rigide. Tu dégages une impression de sérieux déconcertant. Tu te tiens tellement droite, et tu as une façon de parler aux gens si contrôlée qu'on te prends pour une poupée. Cependant, lorsqu'ils te parlent plus longuement, toute cette image se casse, et tu deviens normale. Puis, ils continuent de te parler, et finissent par se dire que tu as peut être un problème. Mais pas du tout, tu n'as pas de problème, tu es juste toi, et tu ne vois aucun inconvénient à ça.
On a tous un passé PAPA ET MAMAN NE SONT PAS SOUVENT LA × Tu ne les voyais pas souvent d'ailleurs. Ils travaillaient beaucoup, pour gagner l'argent de la famille, et donc personne ne s'occupait de toi. La plupart du temps, tu étais seule à la maison, dans le silence, parce que la télévision te faisait peur. Ces gens bougeaient et parlaient devant toi, pourtant tu étais incapable de les sentir et de les toucher. Et cette absence de présence physique te faisait extrêmement peur. Alors tu vivais dans le silence. Un silence pesant que tu n'arrivais pas à combler. Tu chantais parfois, mais tes mots raisonnaient contre les murs, et te faisaient te sentir encore plus seule, et renforçait ton impression de vide. Alors tu te taisais, et tu attendais leur retour. Et lorsqu'ils étaient rentré le soir, il était déjà trop tard, tu te faisais réprimander parce que tu étais encore debout et que tu avais école demain. Alors on t'envoyait au lit sans que tu n'aies prononcé aucune parole, sans qu'ils ne t'aient posé une seule question. Et dans ta chambre, c'était de nouveau le silence. Et c'était un silence pesant, et non reposant. Alors tu gardais tes grands yeux ouverts dans le noir, ne sachant pas quoi faire pour t'endormir. Et tu essayais de percevoir les conversations de tes parents, mais ils parlaient si bas que tu ne les entendais pas, pour ne pas te réveiller. Et à deux heures du matin, tu étais enfin heureuse, parce que tu entendais la sirène d'une ambulance, et tu réalisais que tu n'étais pas sourde.
ILS POSENT TROP DE QUESTIONS ET NE DONNENT JAMAIS DE REPONSES × C'était quelque chose que tu n'avais jamais compris à l'école. On te posait sans cesse des questions, mais on ne t'apportait pas les réponses aux tiennes, alors comment étais-tu sensé apprendre ? Tu ne comprenais rien à ce qu'il se passait sous tes yeux. Ils t'offraient un problème, et l'ambiance joyeuse des bavardages cessait et ce sifflement caractéristique du calme te vrillait les tympans. Alors tu fredonnais dans ton coin, et on te punit parce que tu dérangeais les autres. Et tu étais heureuse, parce qu'on t'avait parler. Rapidement, tu devins l'élément perturbateur, la fille qui dérangeait tout le monde, alors appréciée par les autres élèves, et réprimandée par les professeurs. On appela tes parents pour signaler ton comportement, mais ils ne firent aucun commentaires. Ils ne te parlaient pas, ils ne te parlaient jamais. Alors tu faisais de plus en plus de bêtises, tu te faisais de plus en plus remarquée, juste pour entendre les cris de tes professeurs, les rires de tes camarades. Mais petit à petit, tu te rendis compte que ça ne servait à rien, et tu changea radicalement de comportement, devenant plus sérieuse, plus stricte, te disant que peut être tes parents allaient remarquer la différence, et te féliciteraient pour avoir grandi. Mais ce ne fut pas le cas.
REMARQUEZ MOI, JE SUIS LA, J'EXISTE × Pendant un moment, tu avais arrêter de manger. Tu avais alors 16 ans, tu rentrais dans la période difficile de la vie, tu voulais qu'on te remarque, alors tu faisais des actes inconsidérés. Tu n'avalais rien, tu sautais les heures de repas, à l'école comme à la maison. Petit à petit, tu ne supportais plus ni l'odeur ni la vue de la nourriture. Et quand tu sombrais de plus en plus, deux petites lumières étaient arrivées. Elijah et Leila, deux enfants bruyants et vivants, qui t'avaient ramené à la vie et à l'ouïe, te séparant enfin de ce silence qui avait dirigé toute ta vie depuis que tu es enfant. Ces petits monstres faisaient parler tes parents, et même si tu avais vécu 16 ans en leur compagnie, tu peinais à reconnaître leurs voix, comme s'ils étaient des étrangers dans la demeure. Ils s'énervaient, hurlaient, et tu profitais de cette nouvelle ambiance. Mais après un long moment d'acharnement, ils replongèrent dans le silence, arrêtant de vouloir faire quelque chose des deux autres habitants, se décourageant du manque de leur manque de savoir vivre. Tu décidas de reprendre le flambeau, ne perdant pas ta patience avec eux, essayant coûte que coûte de leur apprendre les règles de base du savoir vivre. Et tu comblais surtout le silence, leur parlant sans cesse et en continue, déballant tout les mots que tu n'avais jamais eu l'occasion de prononcé, dégourdissant ta gorge rouillée.
VACANCES CROISIÈRE CA EXISTE CA ? × Merci petit frère pour cette croisière. Derrière l'écran
Salut toi qui lis cette fiche. Mon pseudo RPG c'est eden ou cateden ou black leather et j'ai chut années de vie derrière moi, tout ça ouais. Comment je suis arrivée là ? quelqu'un m'a traîné de force, enchaînée, les mains dans le dos, les pieds à côté de la tête. Je serais présent(e) sur le forum 7 jours sur sept. Pour ce qui est de la longueur de mes rps c'est plutôt court cool moyen et long, je fais tout moi sinon je voudrais encore dire que bla bla bla c'est très bien comme ça
MADE BY LIGHTLESS.TCHI
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